Série Emojis 2025
un mélange un peu fou entre animaux expressifs et emojis vibrants . Des œuvres pleines de couleurs, d’émotion et d’humour
« Canicule », 12 po x 12 po, acrylique sur bois. Pendant que je le peignais, je pensais à toutes ces journées où la chaleur nous étouffe un peu — pas seulement celle du soleil, mais celle du quotidien, de ce qui pèse trop fort. J’ai laissé le mica or, le fauve et le gris perlé s’enflammer ensemble. Le chat, lui, est devenu un petit roi dans son moment de victoire, comme si la lumière était à son service. C’est un tableau brûlant, oui… mais surtout vivant.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Le Gardien » Il y a des œuvres qui naissent parce qu’on a besoin de dire quelque chose — doucement, mais clairement. Le Gardien, c’est exactement ça. J’avais envie de parler de ce phénomène qu’on voit trop souvent, surtout sur les réseaux : le harcèlement, la grossophobie, la façon dont certaines personnes se font écraser simplement parce qu’elles osent briller un peu. Alors j’ai peint l’emoji en jaune vif : une lumière qui veut exister, qui veut se distinguer, qui n’a rien fait d’autre que d’être… elle-même. Et à ses côtés, j’ai mis un agneau. Un animal qu’on imagine fragile, sans défense, presque naïf. Mais ici, il avance comme un petit bouclier blanc — pur, déterminé, étonnamment solide. L’innocence qui dit : « Pas cette fois. Pas devant moi. » Le fond, lui, porte tout le poids du sujet : un arrière rose-rouge profond, comme une mise en garde, une tension sourde qu’on ne peut pas ignorer; et, devant, un rose rompu plus pâle, presque doux, qui donne de la profondeur mais aussi un espoir — l’idée qu’entre la blessure et la réparation, il y a toujours un espace où quelque chose peut changer. Je n’avais pas envie de peindre la violence elle-même. J’ai préféré peindre le geste qui protège, la présence qui se dresse, même quand on ne s’y attend pas. Parce qu’au fond, on peut tous être cet agneau-là. Et parfois, une simple présence suffit à briser le cycle.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Acrobatie » Cette fois, j’avais envie de sourire en peignant. Vous savez, ces moments où l’on tombe sur un spectacle de rue par hasard — un truc un peu fou, un peu improvisé — et où on reste là, bouche ouverte, juste parce que la vie vient de nous attraper. C’est ce souvenir-là qui m’a inspiré Acrobatie. Le lapin, complètement fasciné, les yeux grands ouverts comme s’il venait d’assister à la cascade du siècle. Et à côté… l’emoji, pauvre petit, déjà dépassé : yeux en spirale, bouche toute croche, clairement pas prêt pour ce qu’il vient de voir. Je crois qu’on a tous déjà été cet emoji-là devant quelque chose de trop intense pour nous. Les couleurs marines et le fond bleu profond viennent de ces soirs d’été au bord des plages, où tout semble un peu plus vivant, un peu plus libre. Le gris béton à l’avant, lui, ancre la scène dans quelque chose de simple, quotidien — comme ces petits shows improvisés entre deux pas, entre deux vagues. C’était une anecdote marrante… et j’ai eu envie de la transformer en tableau. Une petite scène pleine d’exagération, de surprise, de naïveté. Et, finalement, beaucoup de tendresse aussi. J’aime quand une œuvre me fait sourire pendant que je la peins. J’espère qu’elle vous donnera le même petit moment léger.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Le Mal Aimé » Il y a des gens qu’on aime tout de suite. Et d’autres… qui ont besoin de temps avant de croire qu’ils méritent ça. Quand j’ai peint ce chien, j’avais quelqu’un bien précis en tête : ces êtres lumineux qui donnent tout, même quand personne ne leur a jamais vraiment appris à recevoir. Ce chien-là, c’est ce genre d’âme — le cœur ouvert, le regard qui dit : « Je suis là, même si tu recules un peu. » Et l’emoji 😳, c’est l’autre côté de la médaille : la pudeur, la gêne, cette petite panique qu’on ressent quand quelqu’un nous offre une affection qu’on ne sait pas trop comment gérer. Je pense qu’on a tous déjà été un peu cet emoji-là… surpris, touché, maladroit devant un amour trop simple pour être faux. Le bleu mica du fond, je l’ai choisi parce qu’il donne cette impression de temps suspendu — comme les débuts d’une amitié qu’on n’avait pas vue venir, mais qui, tranquillement, nous apprivoise. Je crois que ce tableau parle de ça : le moment fragile où l’on accepte, pour la première fois, de se laisser aimer… un peu. Et si vous avez déjà vécu ça, peut-être que vous allez le reconnaître.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « tigresse-tendresse » Il y a des tableaux qui arrivent sans que je les cherche… comme si l’émotion décidait, pour une fois, de sortir par elle-même. Cette tigresse, je l’ai peinte un soir où j’avais besoin de douceur — pas la douceur naïve, mais celle qui vient d’un vrai moment partagé, d’une attention qui tombe au bon endroit, au bon moment. Elle tient son petit emoji contre elle, et j’ai eu l’impression de peindre un câlin qui déborde encore. Ce genre de câlin où on reste quelques secondes de trop parce qu’on sent que ça fait du bien aux deux… et qu’on n’a pas envie que ça se termine. Les gris, les roses rompus et le rouge brique se sont imposés naturellement. Je voulais montrer l’honnêteté du lien, cette façon qu’ont certains moments d’être vrais sans faire de bruit. Des couleurs calmes, mais pas fades—des couleurs qui disent la vérité sans détourner le regard. Pour les ombres, j’ai travaillé différemment cette fois. Du brossage tout en surface, presque comme si la lumière se déposait par touches légères, sans jamais s’alourdir. Et ça a donné exactement ce que je cherchais : une ambiance douce, flottante, presque suspendue. Ce tableau, pour moi, parle d’un bonheur qui n’a rien de spectaculaire… mais qui nous traverse quand même. Un bonheur simple, immédiat, contagieux. J’espère qu’il vous enveloppera un peu comme il m’a enveloppé pendant que je le peignais.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Pas Encore » Je connais tellement ce regard-là. Celui du chat qui est fier de lui, même quand on lui répète cent fois que non, ce n’était pas nécessaire… et surtout pas maintenant. Quand j’ai peint ce petit chasseur, je repensais à tous les chats qui m’ont appris qu’on ne contrôle rien : ni leur timing, ni leurs cadeaux douteux, ni leurs humeurs théâtrales. Alors je l’ai laissé prendre toute la place : la posture royale, la petite satisfaction dans les yeux, l’énergie de celui qui a encore gagné. À côté, l’emoji 🙄, c’est un peu nous tous… ceux qui aiment malgré tout, ceux qui soupirent mais qui finissent toujours par sourire. Parce qu’au fond, on le sait : on ne gagnera pas contre un chat. Jamais. Les glacis que j’ai utilisés ici étaient nouveaux pour moi. Plus légers, plus transparents, presque comme si le chat se dévoilait par couches — exactement comme dans la vraie vie. Et j’adore ce que ça a donné : des couleurs qui se frottent, se mélangent, s’accrochent comme des petites traces de bataille dans son pelage. C’est un tableau qui parle d’amitié pas toujours égale, parfois fatigante… mais qu’on ne voudrait échanger pour rien. Et honnêtement ? Je me suis beaucoup reconnu là-dedans.
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Sérénité » Il y a des moments où je peins juste pour respirer. Ce renard-là, endormi contre son petit emoji 😌, est né d’un de ces soirs où j’avais besoin que tout se calme — dehors, dedans, partout. Je cherchais une couleur qui apaise autant qu’un long soupir. Alors j’ai laissé les gris se poser doucement, comme une lumière qui s’éteint sans faire de bruit. Le vert profond est venu tout seul, un peu comme une forêt qui vous enveloppe quand vous n’avez plus d’énergie pour parler. Et le renard… c’est drôle, parce qu’il est devenu exactement ce dont j’avais besoin : une petite braise tranquille, une présence qui réchauffe sans demander quoi que ce soit. Le genre d’amitié qui ne remue pas, qui ne questionne pas — qui tient. Pendant que je peignais ses paupières fermées, je me suis surpris à ralentir moi aussi. À me laisser tomber dans ce silence-là. Ça fait du bien, parfois, de ne rien forcer. De juste… être. Si cette œuvre vous apporte un peu de calme, tant mieux. Moi, elle m’a offert une pause que j’attendais depuis longtemps. Et pour la suite, j’aimerais savoir : quel duo animal + emoji pourrait créer votre propre moment de paix ?
Acrylique sur bois, 12 po x 12 po : « Câlin ». Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai des journées où j’aurais juste besoin qu’on me serre un peu fort. Pas pour me sauver… juste pour me ramener à moi-même. Ce petit panda rouge, je l’ai peint un soir où j’avais justement ce manque-là. Je voulais quelque chose de simple, de vrai. Alors j’ai laissé les couleurs faire leur travail : le rose un peu brouillé, comme un murmure qui hésite; le turquoise tranquille de l’emoji qui apaise sans parler. Et pendant que je peignais, je me suis surpris à sourire. Parce que oui, ce panda, c’est moi. Et ce câlin, c’est celui que j’aurais aimé offrir… ou recevoir. C’est drôle comme une petite scène toute douce peut nous rappeler à quel point on a besoin de se laisser toucher, même juste un instant. Si cette œuvre vous parle, peut-être qu’elle a quelque chose à vous dire aussi. Moi, en tout cas… elle m’a fait du bien. À bientôt, pour la suite de cette petite série

